10 bonnes raisons d'avoir peur d'accoucher
Qu'elles soient enceintes ou non, de nombreuses femmes sont animées par un sentiment de peur de l'accouchement. En effet, celles qui souhaitent mettre au monde un enfant (ou qui sont sur le point de le faire) appréhendent cette étape de leur vie. Elles se posent généralement une multitude de questions (y aura-t-il des complications ? vais-je ressentir des douleurs ? la péridurale est-elle risquée ?). Il est primordial d'identifier les sources de ces craintes afin de trouver une solution qui permettra aux femmes d'arrêter de paniquer.
1. La crainte de l'inconnu : "Je crains que l'accouchement se déroule mal"
Face à des situations qu'elles ignorent, les femmes se remémorent généralement les pires récits de leur entourage et elles en éprouvent diverses appréhensions. D'après la psychologue Monique Bydlowsky, la principale source de la peur de l'accouchement vient des membres des familles de ces femmes. Lorsqu'une femme a connu un accouchement très compliqué, son premier réflexe consiste à le raconter à sa mère, sa sœur, sa cousine, … Ces discours ont parfois des répercussions négatives sur la future maman.
2. La crainte de la mort : "Je ne veux pas mourir en mettant au monde mon enfant"
Cette crainte est étroitement liée à la représentation populaire et passée, lorsque l'accouchement était la principale cause de mortalité chez les femmes enceintes. Avec les progrès de la science et de la médecine, les risques de décès en couches ont été considérablement réduits et cette situation n'arrive plus que très rarement. Une équipe médicale composée de spécialistes et de sages-femmes veille au bon déroulement de l'accouchement en s'assurant notamment qu'aucune complication ou hémorragie ne survienne.
3. La crainte de ressentir des douleurs : "Je ne veux pas souffrir pendant l'accouchement"
Les femmes qui n'ont pas encore d'enfants craignent énormément les douleurs qu'elles ressentiront lors de leur premier accouchement. Néanmoins, de nombreuses techniques ont été développées afin d'atténuer ces douleurs, la plus connue étant la péridurale. La pose de celle-ci est rapide : à l'aide d'une minuscule aiguille, la sage-femme va insensibiliser la patiente. Par la suite, elle mettra en place un cathéter qui se chargera de diffuser le produit analgésique. Toutes ces opérations peuvent être effectuées en moins de 10 minutes et les femmes pourront dire au revoir aux douleurs causées par les contractions.
4. La crainte de mettre au monde un enfant en mauvaise santé ou malformé
Afin de veiller au bon déroulement de la grossesse, de nombreux examens prénataux sont effectués (test de dépistage de la trisomie 21, doppler, échographies, …). Dans la majorité des cas, tout se passe bien et il n'y a aucune raison de craindre une maladie ou une malformation.
5. La crainte d'accoucher prématurément : "Je ne veux pas que mon enfant arrive plus tôt que prévu"
Plusieurs facteurs sociaux (stress, dépression, …), médicaux (grossesses à risques) et psychiques (certaines femmes entretiennent des relations difficiles et conflictuelles avec leurs parents et leurs partenaires et/ou ont du mal à s'adapter aux transformations corporelles qu'elles subissent, …) augmentent considérablement le risque d'accoucher prématurément. De nos jours, il existe néanmoins plusieurs solutions pour venir en aide aux bébés prématurés.
6. La crainte de ne pas être une bonne mère
Il est tout à fait normal pour une femme de s'interroger sur sa capacités à devenir mère. Elle se posera généralement des questions du type : vais-je être à la hauteur ? vais-je éviter de commettre les mêmes erreurs que ma propre mère ? vais-je avoir la capacité de m'occuper de mon enfant ? Mais elle doit se rassurer : dès qu'elle prendra son enfant dans ses bras, son instinct maternel prendra le dessus et ses craintes se dissiperont.
7. La crainte de la césarienne
Cette peur n'est pas fondée : en effet, la césarienne est une opération chirurgicale pratiquée par des spécialistes et dont les risques de voir apparaître des complications sont minimes. Pendant l'intervention, les femmes préfèrent généralement rester en éveil afin de voir naître leur enfant. Toutefois, elles ressentiront de légères douleurs pendant les 48 heures qui vont suivre l'opération.
8. La crainte de mettre au monde un enfant mort-né
Pendant toute la durée de l'accouchement, l'état de santé de l'enfant est étroitement surveillé. Par exemple, si le bébé est en situation de souffrance fœtale, les médecins mettront tous les moyens en œuvre afin de lui fournir les soins nécessaires. Même après l'accouchement, l'équipe médicale continue à effectuer des vérifications afin de déceler d'éventuelles anomalies.
9. Le jour de naissance de l'enfant sera le plus beau de votre vie
Imaginez la scène : pendant 9 mois, vous avez porté et commencé à aimer ce petit être (même sans l'avoir vu). Lorsque le jour J arrivera, l'anxiété, la peur, la tristesse, … laisseront place à la joie, à l'amour, ... Vous serez maman et vous aurez votre bébé dans les bras. Aucun mot ne sera assez puissant pour décrire le sentiment de bonheur qui vous animera ce jour.
10. La crainte de ne pas arriver à temps à l'hôpital : "Je ne veux pas accoucher dans la rue"
Une autre crainte non fondée : en effet, le début du travail est une étape très longue. Il n'y a donc pas lieu pour la future maman de s'inquiéter car elle aura le temps d'arriver à l'hôpital avant que son enfant ne vienne au monde.
Afin d'aider davantage les futures mamans, de nombreuses autres solutions existent également. On peut citer la sophrologie prénatale, les cours de préparation à l'accouchement, la demande de péridurale, …
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