5 bonnes raisons de bosser enceinte

Le travail est le propre de toute vie humaine. Il légitime notre survie et maintient notre niveau de vie, tant matériel qu'intellectuel. Par ailleurs, il suscite le respect et la reconnaissance des autres. D'où l'importance d'effectuer un métier en accord avec ses besoins personnels.

Auparavant, seuls les hommes, à quelques exceptions près, s'appliquaient à la fonction. Les femmes, quant à elles, restaient à la maison afin de s'occuper des besognes domestiques. Cependant, ces temps-là ont bien évolué. A présent, les femmes se sont émancipées et prétendent, autant que les hommes, au marché du travail. Mais une différence considérable distingue l'homme de la femme, c'est celui de donner la vie. En effet, pendant 9 mois, la femme est destinée à porter la vie. Cela n'est pas sans conséquence dans son travail. Toutefois, elles peuvent concilier leur travail et leur grossesse dans l'allégresse et le professionnalisme.

Assurance d'une activité physique garantie

Se rendre au travail, se déplacer d'un service à un autre, ou même travailler dehors engendre de l'activité physique. Plus particulièrement marcher. Entretenir sa forme pendant ces mois exceptionnels est important. Effectivement, le sport permet de lutter contre le « syndrome d'impatience » et des fourmillements dans les membres inférieurs. Assurément la marche augmente la pression sanguine, elle facilite la digestion et lutte contre la constipation, le supplice des femmes enceintes. De plus, marcher renforce la paroi abdominale et intensifie votre endurance, détails essentiels lors du déroulement de l'accouchement. Effectivement, vous effectuerez des progrès en marchant parce qu'elles développeront aussi vos capacités respiratoires, fait indispensable lors de la venue au monde du bébé. En outre, des études démontrent que des mouvements physiques réduisent l'accouchement par césarienne.

Combattre les désagréments de la femme enceinte

Poursuivre son activité professionnelle c'est aussi dominer sa grossesse. Se séparer de son environnement de manière volontaire ou contrainte, influence nécessairement notre vision de la situation. Elle isole dans une réalité établie par des idées reçues et des préjugés. Dans cette position, il est inconcevable de prendre conscience de la fécondité d'un dialogue. Continuer à travailler, c'est partager sa grossesse, c'est entendre des conseils, rire de sa propre condition, etc. En étant seule à la maison tous les jours, pendant cette période exceptionnelle, on écoute davantage son corps que son propre environnement, vu qu'il y en a plus temporairement. Pendant son activité professionnelle l'attention est tournée sur le travail à faire, un renvoi « professionnel » n'a pas la même valeur qu'un renvoi « domestique ».

Sauvegarder son emploi pour un retour imminent

Persévérer dans son métier pendant la grossesse, le plus longtemps possible et ce dans la mesure de ses capacités, est une attitude appréciée vis-à-vis de ses collègues et de son employeur. De ce fait, on notera l'implication de votre attitude au sein de l'entreprise et on se souviendra de vous, lors de votre retour de congé maternité. Par conséquent, plus vous resterez à travailler moins vous aurez de retard à rattraper. C'est un gage de confiance auprès de votre employeur, qui retrouvera une collaboratrice efficace dans son travail. En effet, c'est l'assurance d'un retour assuré sous de joyeux auspices, parce que nombre de femmes sont victimes de discriminations, notamment pendant ce temps inhabituel dans la vie d'une femme.

Dissimuler votre grossesse

A partir du moment où vous annoncez votre grossesse à votre entourage personnel, ce sera la fin des haricots pour vous. En effet, votre mari vous policera, et vous demandera de vous reposer sans cesse et d'arrêter votre soda préféré. Votre maman vous incombera sur les bonnes habitudes à adopter pendant la grossesse. Bref, n'exister plus que par l'intermédiaire du futur enfant. Seul endroit dans lequel vous pourrez encore faire illusion, ne serait-ce que quelque temps, c'est le travail. Au boulot, c'est le seul lieu où vous pouvez être encore une personne, si vous n'avez pas vendu la mèche. A défaut de votre ventre, on s'intéresse à votre cerveau, à vos compétences, etc. On vous interrogera davantage, sur la température du climat social dans l'entreprise, que celle du biberon.

Désirer son travail

L'accouchement est une épreuve douloureuse pour la femme. Ensuite, se profilent les instants où il faut s'occuper de l'enfant, et ce n'est pas une mince affaire. Vivement la fin du congé maternité et vite la reprise du travail. Oui, il en sera fini des haut-le-cœur quotidiens du papa en train de changer la couche, des violences urinaires, des accidents excrémenteux et autres agressions vomitives. Sans oublier les célèbres pleurs pour manger. C'est le meilleur des moyens que de vouloir reprendre son activité professionnelle. Se retrouver en compagnie de personnes propres, qui s'expriment sans hurler, et qui font leurs besoins dans des toilettes. Pour le reste, avoir une conversation constructive autour d'un sujet autre que dans l'univers de l'enfance.

Prolonger sa profession durant votre grossesse est réjouissant pour les futures mamans. Effectivement, dans cette étape de votre vie, il est simple de céder à la facilité, en s'accordant le congé maternité rapidement. Néanmoins, toutes les femmes ne sont pas égales face à un tel événement. Certaines devront cesser de travailler pour des raisons de santé, d'autres arrêteront leur activité par choix.

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Eilime 22/04/2021 à 15 h 33 min

Coucou,

Encore une fois cela dépend des futures mamans! Personnellement, j'ai appris que j'étais enceinte en début de congés: résultat pendant 15 jours je n'ai fait que penser à ça, vivre, manger et dormir en n'ayant qu'une fixette: ma grossesse (il faut dire que c'est mon 1er !) En plus je ne l'avais pas encore dis à la famille car trop tôt à mes yeux donc non seulement je ne pensais qu'à ça mais en plus je ne pouvais en parler qu'avec le papa quand il rentrait le soir!!! Et comme je ne pensais qu'à ca, j'avais la sensation d'avoir tous les maux du monde (nausées, fatigue, douleurs,...) Et bah autant vous dire que je n'ai jamais été aussi contente de reprendre le boulot !!

Au travail, j'ai tellement de choses à faire que je n'ai pas le temps de faire des fixettes sur ma grossesse: comme je n'y pense pas, la plupart des maux ont disparu et surtout j'ai pu en parler un peu avec mes collègues les plus proches et donc échanger avec des mamans.

Personnellement, je n'espère qu'une chose être à mon travail le plus longtemps possible. Je sais déjà que si je me retrouve à la maison je ne vais penser qu'à sa et donc faire des fixettes, me laisser aller et surtout stresser !

Après chaque future maman réagi différemment et j'ai la chance d'avoir un travail la plus part du temps adapté à ma grossesse même si j'ai beaucoup de route matin et soir. Je peux bien comprendre qu'une femme ayant un métier hyper physique va lâcher plus vite qu'une femme ayant un métier moins physique.

florence 11/09/2019 à 21 h 06 min

Je suis chauffeuse livreuse, et je ne suis pas du tout d'accord avec cet article! Cela dépend vraiment de l'emploi exercé. Je travaille de nuit, avec port de charge, et conduite de camion, donc pas du tout compatible avec une grossesse. Mon médecin m'a arrêté dès le premier mois. Je ne me sens pas exclus de la société pour autant, et je n'ai pas honte de rester à la maison, d'autant que j'ai de fortes nausées avec vomissements, sous donormyl, et dans le coltard tout le temps. Il manque juste un petit paragraphe sur les métiers dangereux durant la grossesse.

Sarah 12/12/2018 à 10 h 09 min

C'est une chose de vouloir déculpabiliser les mamans, c'en est une autre de vouloir ridiculiser les bébés et la notion de maman maternante. On peut très bien aimer son travail et vouloir le reprendre rapidement sans déprécié les comportements du bébé.
Pouvoir s'occuper de son bébé est aussi un privilège que peu de mamans peuvent s'offrir, c'est une réalité, pas la peine d'essayer de la biaiser avec des arguments aussi peu empathiques.