À quel âge bébé est-il propre ?
Un bébé qui ne fait plus d'urines, ni de selles sur lui ne ressent plus la nécessité de porter une couche de jour comme de nuit. On dit d'un tel bébé qu'il est propre. Les parents, surtout les mamans, appellent cet état de tous leurs vœux quand le bébé fête son premier anniversaire, pensant à tort que leur enfant est suffisant grand. D'autres entreprennent systématiquement de lui apprendre à être propre par divers moyens.
Pourtant, être propre chez le bébé est comparable à reconnaître le goût et à avoir de l'appétit. De même qu'on ne lui apprend pas à distinguer les saveurs ni à avoir envie de manger, on n'apprend pas au bébé à être propre. Il y parvient seul lorsque son organisme arrive à une certaine maturité. Tout au plus, on peut lui fournir de bonnes conditions d'hygiène en mettant à sa disposition le matériel et les accessoires lui permettant d'assumer sa propreté, le cas échéant. En revanche, des réflexions maladroites et des attitudes stressantes peuvent lui compliquer la tâche.
Comment savoir qu'un enfant est capable d'être propre ?
Beaucoup de parents s'imaginent qu'ils ont un rôle prépondérant à jouer dans l'acquisition de la propreté par leurs bébés. Mais ils ne sont strictement pas à blâmer car des médecins pédiatres contemporains, Américains, Français et autres, les y encouragent à travers des démonstrations ou des conseils qui laissent dubitatif(s). Déjà en 1921, Dr Pouliot encourageait les parents à apprendre la propreté à leurs bébés dès la naissance.
Pourtant, l'enfant n'apprend pas à être propre, il vit simplement sa propreté après l'avoir découverte. Il en est de même du goût et de l'appétit ! On ne peut apprendre au bébé à reconnaître la saveur du sucre, ni l'amertume de certains aliments et médicaments. De même, personne ne peut prétendre lui donner envie de manger : soit il a l'appétit, soit il ne l'a pas. Cela dit, la propreté chez le bébé a un fondement biologique qu'il importe de connaître.
Comprendre un processus anatomique simple
Heureusement, personne ne s'est encore plaint du fœtus déversant systématiquement ses urines dans le liquide amniotique ! Chez le bébé, les déchets transportés par le sang sont filtrés et transformés en urines par les reins avant de descendre dans la vessie qui est fermée par un muscle circulaire dénommé le sphincter. Lorsque la vessie pleine se contracte, le sphincter se dilate afin de libérer les urines : on parle de miction. La conduction nerveuse qui permet au bébé de percevoir la sensation de miction n'est pas aboutie avant 9 mois. Il faut souvent attendre jusqu'à 2 ans. Cela dit, ce n'est pas la faute de bébé s'il ne parvient pas à être propre en bas âge.
Attendre patiemment les signes annonciateurs
La maturité neurologique permettant à l'enfant d'avoir un contrôle sur le sphincter et d'être apte à la propreté, est perceptible dans la vie de tous les jours à travers des défis physiques relevés avec brio. Bébé est capable d'être propre lorsqu'il parvient à effectuer certaines activités psychomotrices. Il s'agit, entre autres, de :
- Transporter un petit seau plein d'eau ;
- Se relever aisément lorsqu'il tombe ;
- Shooter dans un ballon tout en l'orientant dans la direction qu'il désire ;
- Monter et descendre un escalier tout seul.
A moins d'être extraordinairement précoce, bébé ne parvient pas à effectuer tous ces gestes à son premier anniversaire. C'est pourquoi, il convient d'être patient avec lui, comme on l'a été avec le fœtus.
Que signifie un bébé propre le jour ou la nuit ?
Un bébé propre le jour reconnaît l'imminence des selles ou des urines, même quand il fait la sieste, et prend les dispositions qui s'imposent, en s'asseyant lui-même sur son pot à temps ou en avertissant maman suffisamment tôt lorsque son « vase » s'avère hors de sa portée. Un bébé propre la nuit reste sec durant son sommeil. Au besoin, il se réveille et donne l'alerte à sa manière (par des appels insistants, des cris ou des pleurs).
Selon les statistiques, un bébé est propre le jour vers 28 mois et propre la nuit à environ 36 mois. Mais cette fourchette est en fait une moyenne : certains bébés sont précoces alors que d'autres prennent leur temps. Les plus tardifs le sont vers l'âge de 5 ans. Dans tous ces cas, il n'y a rien d'alarmant. Chez les bébés, les filles et les garçons restent égaux sur le plan de la propreté. Dans une même famille, un garçon peut être propre plus tôt qu'une fille et vice-versa. Il n'y a pas vraiment d'études probantes sur la question.
Le rôle des parents : accompagner bébé
Les parents ou les personnes s'occupant du bébé peuvent l'accompagner dans son processus de propreté par des gestes assez simples. Il y a plusieurs actions et propos qu'il vaut mieux éviter.
Ce qu'il faut éviter
Le pédiatre américain Berry Brazelton recommande aux parents d'éviter d'infliger toute action contraignante au nourrisson ou au petit enfant qui n'arrive pas à être propre assez rapidement. De même, le bébé ne devrait pas subir la moquerie, la fessée, le sarcasme, les humiliations et diverses réactions de colère de la part des parents.
Plusieurs réflexions sont à proscrire car elles irritent le bébé, en général. Il s'agit, entre autres, de :
- « Tu es grand maintenant » ;
- « Fais pipi au pot pour faire plaisir à maman » ;
- « Tu seras puni(e) si tu ne fais pas pipi au pot ».
Forcer ou contrarier le bébé constituent les meilleurs moyens de retarder le moment de sa propreté, du moins comme on l'entend. En effet, comme souligné tantôt, un enfant propre fait ses selles et ses urines dans un pot (ou au WC s'il s'accommode au réducteur de toilettes). Mais là encore, il s'agit de ce qui est généralement admis. Lorsqu'il est obligé et menacé, un enfant propre peut réagir de façon contraire à la volonté de ses parents en refusant le pot et en ne faisant ses urines et ses fèces que dans une couche ! On dira qu'il n'est pas propre au pot mais qu'il est propre à la couche.
Ce qu'il faut faire
Il faut absolument laisser le bébé aller à son rythme. Brazelton recommande d'attendre que l'enfant manifeste le besoin d'aller au pot. Les parents doivent simplement lui en fournir un, le laisser jouer avec (s'il le veut) et au besoin, lui montrer comment s'en servir. Lorsqu'il fait des progrès dans son processus de propreté, l'enfant doit être félicité.
Contrairement à ce qu'on a longtemps pensé, la propreté ne peut être apprise au bébé car elle est étroitement liée à sa maturité neurologique. C'est pourquoi, il est plutôt recommandé d'être suffisamment patient et surtout de l'accompagner en lui fournissant le matériel nécessaire : un pot placé à sa portée dans les toilettes.
Mon fils a 3 ans il va a l ecole mes dernier jours de texte demain si il fai encore.pipi sur lui il le.prend plus. Es ce que ces normales quille et pa encore propre . Malgré con le.laisse en caleson la journée chez moi merci d avence
L'école est obligatoire à partir de 3 ans ils on aucun droit de refusé un enfant car il n'est pas propre on ne peu en aucun cas obligé un enfant à être propre et nombreux pédiatre affirme qu'un enfant qui n'est pas propre à 3 ans se n'est pas inquiétant car chaque enfant à son rythme et il h à des enfant qui ne son pas propre avant 5 ans. Ne vous laissez pas faire on a voulu retirer mon fils de l'école car de fin d'année mais école obligatoire l'année des 3 ans donc c'était son année de rentrée il avais même pas 3 ans j'avais prévenu la maîtresse qui m'avais dit non non pas de souci il est jeune encore ces normal pour un mois après me mettre la pression j'ai appelé l'inspecteur d'Académie.
Bonjour cet article est vraiment très intéressant, il va dans le même sens que ce que je pense faire avec mon fils de 2 ans et demi, de temps en temps il demande le pot ou à aller aux toilettes et à d'autres moments il veut une couche, je le laisse faire comme il le sent, il sera propre quand il sera prêt, voilà tout, pas de stress avec ça.
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