Les aides pour définir le sexe de bébé : info ou intox ?
L'arrivée d'un enfant est toujours source de grande joie, mais presque autant de questionnement. La première interrogation des parents concerne évidemment le sexe de leur futur bébé : s'agira-t-il d'une fille ou d'un garçon ? Comment le savoir avant que l'examen chez le gynécologue le détermine avec certitude ? Et surtout, comment faire pour ne pas avoir à attendre ces longs et interminables mois ? Existe-t-il des méthodes fiables pour connaitre le sexe de son bébé qui n'en est encore qu'à l'étape du fœtus ?
Les méthodes à la conception
En matière de conseil, les idées fusent de toutes parts, l'imagination de nos concitoyens est sans limites : alimentation salée ou sucrée, épicée ou basique, plus de fruits et de légumes, boire de l'eau, etc. Il existe autant de recommandations et d'avis que de parents et de grands-parents. Pourtant, aucune d'entre elles n'a jamais fait la preuve de son efficacité, ni démontré avoir une quelconque influence sur le sexe du bébé. En effet, le rapport des filles sur les garçons est toujours proche de 50%. Dans certains pays dans lesquels les garçons sont plus choyés et mieux célébrés que les filles, une telle méthode, si elle existait, aurait déjà rencontré un grand succès qui se serait rapidement traduite en statistiques.
Les méthodes pendant la grossesse
La grossesse est bien entendu tout autant propice aux prédictions. Bébé sur le devant, sur le côté, à droite ou à gauche, en arrière, en pointe ou en largeur, pendule ou cartes, même le bréchet du poulet est parfois mis à contribution ! Un fœtus agité n'est pas non plus un signe de sa masculinité. Chaque signe est mis à profit pour transformer un quidam en Madame Irma. Mais le hasard, qui fait bien les choses, est obstiné : nous aurons toujours une chance sur deux de tomber juste.
Il n'y a malheureusement pas de moyen précoce autre que par des tests génétiques, par amniocentèse ou prélèvement de prédire le sexe d'un fœtus avec certitude. Mais ces actes médicaux ne sont pas pratiqués sans qu'un impératif médical mette en danger la vie de l'enfant ou de la mère. Par la suite, l'échographie seule sera en mesure de dire s'il s'agira d'un petit mec ou d'une fillette.
Inutile donc de s'en remettre à quiconque, ni aux signes presque ésotériques pour avoir une idée du sexe de son enfant à naitre avant l'intervention libératrice de l'échographie. Nous avons toujours une chance sur deux de tomber juste, et même en cas d'erreur de prédiction, nous ne tomberons jamais bien loin de la vérité ! Cependant, l'événement de l'arrivée d'un enfant peut mériter un peu de patience, car la surprise et le bonheur n'en seront que plus intenses.